Ambassade de Côte d'Ivoire au Mexique Embajada de Costa de Marfil en México
Ambassade de Côte d'Ivoire au Mexique Embajada de Costa de Marfil en México 

PÁGINA EN DESARROLLO

VILLE HISTORIQUE DE GRAND-BASSAM

Première capitale de Côte d’Ivoire, la ville de Grand-Bassam est un exemple urbain colonial de la fin du xixe siècle et de la première partie du xxe siècle. Elle suit une planification par quartiers spécialisés dans le commerce, l’administration, l’habitat européen et l’habitat autochtone. Le site comprend également le village de pêcheurs africain de N’zima et des exemples d’architecture coloniale comme des maisons fonctionnelles dotées de galeries, de vérandas et de nombreux jardins. Grand-Bassam fut la capitale portuaire, économique et juridique de la Côte d’Ivoire ; elle témoigne des relations sociales complexes entre les Européens et les Africains puis du mouvement en faveur de l’indépendance. La ville, véritable poumon économique du territoire des comptoirs français du golfe de Guinée – qui a précédé la Côte d’Ivoire moderne – a attiré des populations venant de toutes les contrées d’Afrique, d’Europe et du Levant méditerranéen.

VALEUR UNIVERSELLE EXCEPTIONNELLE

BREVE DESCRIPTION

La ville historique de Grand-Bassam est un exemple urbain colonial de la fin du XIXe siècle et de la première partie du XXe siècle. Elle suit une planification par quartiers spécialisés pour le commerce, l’administration, l’habitat européen et l’habitat autochtone. Elle offre d’une part une architecture et un urbanisme colonial fonctionnaliste adaptés aux conditions climatiques et suivant les préoccupations hygiénistes de l’époque, d’autre part un village N’zima qui met en évidence la permanence des cultures autochtones. Grand-Bassam fut la première capitale coloniale, portuaire, économique et juridique de la Côte d’Ivoire ; elle témoigne des relations sociales complexes entre les Européens et les Africains, puis du mouvement populaire en faveur de l’indépendance.

Critère (iii) : Grand-Bassam témoigne par son organisation urbaine bien préservée d’une importante tradition culturelle liée à son rôle de capitale coloniale, de centre administratif à l’échelle de l’ancienne AOF (Afrique occidentale française) et de pôle commercial régional. Des années 1880 aux années 1950, la ville rassembla et confronta différentes populations africaines, européennes et moyen-orientales, dans une cohabitation simultanément harmonieuse et conflictuelle.

Critère (iv) : Grand-Bassam offre un exemple éminent d'urbanisme colonial rationnel par ses quartiers spécialisés au sein d'un réseau urbain d'ensemble où la végétation tient une place importante. L’architecture coloniale est caractérisée par un style sobre et fonctionnel, utilisant les principes hygiénistes appliqués à une situation tropicale. L'organisation de la maison vernaculaire au sein du village N'zima lui fait écho, exprimant la permanence des valeurs autochtones.

Intégrité

L’intégrité du tissu urbain et de son environnement est plutôt bonne. Le bien comprend des ensembles suffisamment importants d’éléments bâtis caractéristiques pour être bien compris. Toutefois, l’intégrité architecturale des bâtiments est menacée de plusieurs cas par l’abandon et par l’absence d’entretien. L’intégrité du paysage urbain est parfois menacée par la pression foncière liée au tourisme des plages.

Authenticité

L’authenticité du tissu urbain a été globalement conservée, permettant une expression satisfaisante de la valeur universelle exceptionnelle du bien. Si certains bâtiments, généralement publics, ont été convenablement restaurés et réutilisés, l’intégrité architecturale d’un grand nombre d’immeubles est souvent médiocre ou mauvaise, et leur authenticité est parfois altérée par des adaptations peu conformes. 

ÉLEMENTS REQUIS EN MATIERE DE PROTECTION ET DE GESTION

La protection du bien et son système de gestion sont appropriés et leur mise en place est en cours, notamment via l’institution de la Maison du patrimoine et via la Commission transversale des permis de construire. Il est toutefois indispensable de confirmer le caractère suspensif des décisions de cette dernière et de renforcer les moyens humains et financiers dédiés à la conservation du bien. Les limites de la zone tampon unifiée devraient être étendues autour du quartier du Petit Paris et du phare comme indiqué dans le premier dossier de proposition d’inscription.

PARC NATIONAL DE TAÏ


Le Parc national de Taï (PNT) est situé dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire dans l’interfluve Sassandra -Cavally. Il couvre une superficie de 5.367 km² et s’étend sur 9 sous-préfectures relevant des 4 départements de Guiglo, de Tabou, de San Pedro et de Soubré. Ce massif forestier classé Parc National en 1972 et inscrit Réserve de Biosphère en 1978, puis Patrimoine Mondial en 1982, constitue l'un des derniers vestiges importants de la forêt tropicale primaire en Afrique de l'Ouest. Sa riche flore naturelle (1300 espèces de plantes supérieures dont 150 identifiées comme étant endémiques) et ses espèces de mammifères menacées, comme le Chimpanzé, le Colobe rouge, l’Hippopotame nain et le Céphalophe de Jentink etc, lui confère un grand intérêt scientifique. Depuis plusieurs décennies, ce laboratoire naturel de recherche scientifique a fait et continue de faire l’objet de plusieurs investigations scientifiques par des chercheurs de diverses disciplines, et venant de divers horizons. Ces recherches qui ont permis d'évaluer, de comprendre et documenter les changements qui ont eu lieu dans l’espace Taï couvrant l’aire protégé et ses environs. En effet, les résultats de ces recherches ont énormément contribué et contribuent encore à la gestion de cet espace. Cependant aujourd’hui, certains éléments du dispositif d’orientation, de coordination et de capitalisation des activités de recherche scientifique mis en place dans les années 90’ ne sont pas fonctionnels et le potentiel de la réserve de biosphère en ce qui concerne la recherche, les études et l’observation continue de l'environnement, la formation et l'éducation du public, des jeunes en particulier n’est pas pleinement exploité. Comme conséquence, la diffusion des résultats de recherches auprès des gestionnaires de la Réserve de Biosphère, de la communauté scientifique, des partenaires au développement et du public ne se fait pas, le plus souvent, au moment opportun. Pourtant, le caractère dynamique de la gestion d’une aire protégée comme le PNT et sa zone périphérique nécessitent une communication régulière sur les processus, écologiques, environnementaux, économiques et sociaux qui contribuent à façonner ce milieu. Dans ce contexte, la mise en valeur de l’ancien dispositif favorisant une transparence dans l’orientation, la coordination et la capitalisation des activités de recherche scientifique s’est avérée nécessaire. A cet effet, il a été prévu conformément au point 1.6.2.1 du Plan d’opérations 2010 du Parc National de Taï, d’organiser et d’institutionnaliser un atelier pour faire l’état des lieux sur les activités de recherche dans le PNT et sa périphérie. Après la tenue du dernier atelier en 2000, les acteurs du Parc National de Taï se retrouveront à nouveau les 23 et 24 Novembre 2011 dans la salle de conférence du Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS). Notons par ailleurs que cet atelier national enregistrera la participation de plusieurs structures gouvernementales et non gouvernementales dont le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), le Ministère de l’Environnement et du Développement durable, l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire (OIPR), La Coopération Internationale Allemande (GIZ),l'Unesco, le CSRS, le Centre de Recherche en Ecologie de l’Université d’Abobo-Adjamé (CRE), l’UFR des biosciences de l’Université de Cocody et bien d’autres.

Ce parc constitue l'un des derniers vestiges importants de la forêt tropicale primaire en Afrique de l'Ouest. Sa riche flore naturelle et ses espèces de mammifères menacées, comme l'hippopotame pygmée et onze espèces de singes, présentent un grand intérêt scientifique.

 

 

 

PARC NATIONAL DE LA COMOE

Ce parc, qui est l'une des zones protégées les plus vastes de l'Afrique de l'Ouest, se caractérise par la très grande diversité de sa végétation. La Comoé qui coule dans le parc explique que l'on y trouve des associations de plantes que l'on ne rencontre normalement que beaucoup plus au sud, comme les savanes arbustives et des îlots de forêt dense humide.

VALEUR UNIVERSELLE EXCEPTIONNELLE

BREVE SYNTHESE 

Le Parc national de la Comoé, situé au nord-est de la Côte d’Ivoire avec une superficie de 1 149 450 ha, est une des zones protégées les plus vastes d'Afrique de l'Ouest. Il se distingue par la très grande diversité de sa végétation. Le fleuve Comoé, qui traverse le parc, explique en partie la présence de groupements végétaux usuellement rencontrés au sud, comme les savanes arbustives et des îlots de forêt dense humide. Le bien constitue ainsi un exemple exceptionnel d’habitat de transition entre la forêt et la savane. La variété d’habitats se traduit par une grande diversité des espèces animales.

Critère (ix) : Le bien, du fait de sa situation géographique et de sa vaste superficie consacrée à la conservation des ressources naturelles, est une unité d’une importance particulière sur le plan écologique. Sa géomorphologie laisse entrevoir de grandes plaines avec de véritables gouttières creusées par le fleuve Comoé et ses affluents (Bavé, Iringou, Kongo), permettant la remontée vers le nord d’une végétation ombrophile, source de présence d’espèces animales de la zone forestière. Le bien héberge également des intrusions de roches vertes alignées du nord au sud, surmontées de barres rocheuses qui forment dans le centre et le nord des massifs isolés et de petites chaines de cinq cents à six cents mètres d’altitude. Le Parc national de la Comoé renferme une variété remarquable d’habitats, notamment des savanes, des savanes boisées, des forêts-galeries, des forêts fluviales et des herbages littoraux qui constituent un exemple exceptionnel d’habitats de transition entre la forêt et la savane. Le bien est, à ce jour, l’un des rares sanctuaires de la variété d’espèces biologiques ouest-africaines.

Critère (x) : Du fait de sa situation phytogéographique et du passage du fleuve Comoé sur une longueur de 230 kilomètres, le Parc national de la Comoé regorge d’une grande variété d’espèces animales et végétales. Cette situation fait, en effet, du bien une zone où s’interpénètrent les aires de répartition de nombreuses espèces végétales et animales ouest-africaines. Le bien abrite environ 620 espèces végétales, 135 espèces de mammifères (dont 11 pour les primates, 11 pour les carnivores et 21 pour les artiodactyles), 35 espèces d’amphibiens et 500 espèces d’oiseaux (dont un peu moins de 20% sont des migrateurs intra-africains et environs 5% des migrateurs paléarctiques). Parmi les oiseaux, plusieurs espèces dont la protection est d’intérêt mondial sont présentes. Il s’agit de l’Outarde de Denham (Neotis denhami), du Calao à casque jaune (Ceratogymna elata) et du Calao à joues brunes (Bycanistes cylindricus). Le bien abrite aussi 36 des 38 espèces du biome de la savane soudano-guinéenne recensées dans le pays ainsi que des populations résidentes d’espèces devenues rares en Afrique de l’Ouest, à l’image du Jabiru Ephippiorhynchus senegalensis. Les différentes eaux de fleuve Comoé et de ses affluents sont l’habitat de 60 espèces de poissons. Chez les reptiles, 3 espèces de crocodiles présentes à l'intérieur du bien-dont le crocodile nain (Osteolaemus tetraspis) - sont sur la Liste rouge de l'UICN. Le bien abrite également trois autres espèces menacées que sont le Chimpanzé, le lycaon Lycaon pictus, l’éléphant Loxodonta africana africana, le lion Panthera leo. 

INTEGRITE 

Le Parc national de la Comoé est l’une des rares zones en Afrique de l’Ouest qui ont conservé leur intégrité écologique. Le bien est suffisamment étendu pour garantir l’intégrité écologique des espèces qu’il contient, à condition toutefois de mettre un frein au braconnage. Les limites ont été clairement matérialisées et tracées de manière à inclure des bassins-versants entiers ou des écosystèmes dans leur totalité. Toutefois, si les limites étaient étendues aux monts Gorowi et Kongoli, l’intérêt écologique du bien s’en trouverait grandement accru, car celui-ci pourrait fournir aux éléphants un habitat tout particulièrement approprié et permettrait également de protéger d’autres espèces importantes. Pour cette raison, le Comité du patrimoine mondial a recommandé à l'État partie d’agrandir la partie du Parc située au sud-ouest de manière à inclure les monts Gorowi et Kongoli. 

MESURES DE PROTECTION ET DE GESTION REQUISES

 Le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2003 à cause des impacts des troubles civils ; le déclin des populations de grands mammifères dû au braconnage croissant et incontrôlé et l’absence de mécanismes de gestion efficaces. La protection du bien est régie par plusieurs lois nationales. Les principaux défis de gestion sont la lutte contre le braconnage, l’occupation humaine, la pression de l’agriculture et l’insuffisance du contrôle de gestion et de l’accès. Pour minimiser ces problèmes, il faudra mettre en place un système efficace de surveillance du bien et des dispositions de gestion participative avec les communautés locales afin de réduire les pressions et les impacts associés à la gestion de zones périphériques. Ces mesures devront se traduire par la prise en main totale du bien par la structure de gestion. Une stratégie de financement durable est aussi indispensable pour garantir les ressources humaines et financières nécessaires à la gestion à long terme du bien.

 

RESERVE NATURELLE INTEGRALE DU MONT NIMBA

Situé aux confins de la Guinée, du Liberia et de la Côte d’Ivoire, le mont Nimba domine les savanes environnantes. Ses pentes, couvertes d’une forêt dense au pied d’alpages de graminées, recèlent une flore et une faune particulièrement riches, avec des espèces endémiques comme le crapaud vivipare ou les chimpanzés qui se servent de pierres comme d’outils.

VALEUR UNIVERSELLE EXCEPTIONNELLE

BREVE SYNTHESE

Véritable « château d’eau » avec une cinquantaine de sources entre la Côte d’Ivoire et la Guinée, la Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba est dominée par une chaîne de montagnes qui culmine à 1 752 m d’altitude au Mont Nimba. Les pentes de celui-ci, couvertes de forêt dense en contrebas d’alpages à graminées, regorgent d’une flore et d’une faune particulièrement riches en espèces endémiques. Couvrant une superficie totale de 17 540 ha, dont 12 540 en Guinée et 5 000 en Côte d’Ivoire, le bien est intégré dans le domaine public des deux Etats.

Cette réserve dispose d’une originalité et d’une diversité de peuplement animal et végétal des plus remarquables, non seulement pour l’Afrique de l’ouest, mais aussi au niveau de tout le continent africain. On y trouve notamment des espèces menacées comme le Micropotamogale du Mont Nimba (Micropotamogale lamottei), le crapaud vivipare de Mont Nimba (Nimbaphrynoides occidentalis) et des chimpanzés qui se servent de pierres comme outils.

Critère (ix) : Faisant partie des  rares véritables chaînes montagneuses de l’Afrique de l’ouest, le  Mont Nimba s’élève abruptement jusqu’à une altitude de 1 752 m au-dessus d’un panorama ondulant de plaines forestières de basse altitude.  C’est un refuge isolé couvert de forêt de montagne qui  constitue dans le paysage du Golfe de Guinée un site exceptionnel au plan écologique. Ses caractéristiques géomorphologiques et son climat  subéquatorial montagnard aux forts contrastes saisonniers et altitudinaux lui confèrent une riche variété de microclimats. Cette dernière a contribué à l’individualisation d’un peuplement végétal et d’une faune insolites, ainsi qu’à un écosystème dynamique et exceptionnellement varié.

Critère (x) : Sa position géographique et climatologique unique combinée avec son historique biogéographique font que la chaîne de Nimba dispose d’une des plus remarquables diversités de toute la région ouest africaine. Elle est également l’un des seuls sites du Golfe de Guinée à fort potentiel d’endémisme. La grand diversité d’habitats de la réserve avec ses nombreuses niches permet au bien d’abriter d’une part plus de 317 espèces de vertébrés dont 107 de mammifères, et d’autre part plus de 2 500 espèces d’invertébrés avec un fort taux d’endémisme.

Le crapaud vivipare de Mont Nimba (Nimbaphrynoides occidentalis), en danger critique d’extinction du fait de sa minuscule aire de répartition, ne vit que dans ses habitats d’altitudes. Une autre espèce endémique en danger d’extinction est le micropotamogale du Mont Nimba (Micropotamogale lamottei), un petit insectivore semi-aquatique. On y trouve aussi plusieurs espèces de primates menacées dont des chimpanzés capables d’utiliser des outils.

La réserve abrite une flore très importante, avec une forêt dense couvrant la base du massif jusqu'à 1 000 m d’altitude, remplacée plus haut par une forêt montagnarde riche en épiphytes. Le massif de Nimba a des sommets qui s'étendent sur 15 km de long et qui sont couverts de savane montagnarde.  Plus de 2 000 espèces de plantes vasculaires, dont plusieurs endémiques ou quasi-endémiques, y ont été recensées.

INTEGRITE

Le bien inclut la presque totalité du massif de Nimba situé en Guinée et Côte d'lvoire. Aujourd’hui la réserve couvre une superficie d’environ 17 540 ha dont 12 540 en Guinée et 5 000 en Côte d’Ivoire. La partie du massif située sur territoire du Liberia est fortement dégradée du fait d’anciennes activités minières. Le bien comprend donc suffisamment d’habitats nécessaires pour lui conférer son intégrité.

Dans la partie guinéenne, une enclave dans laquelle une exploitation minière se trouve, est directement adjacente au bien. Même si cette exploitation se retrouve ainsi techniquement hors du bien, il reste à démontrer qu’elle est possible sans mettre en cause l’intégrité de ce bien.

ELEMENTS REQUIS EN MATIERE DE PROTECTION ET DE GESTION

Les Monts Nimba jouissent depuis 1944 d’un statut de stricte protection dans leur partie septentrionale - aujourd’hui partagée entre la Guinée et la Côte d’Ivoire. La réserve est clairement circonscrite par des limites naturelles (cours d’eau) connues et respectées par les populations riveraines. En Côte d’Ivoire, son statut a été renforcé par la loi 2002-102 du 11 février 2002 qui lui confère la qualité de domaine public inaliénable de l’Etat. Toute l’assise foncière de la réserve reste désormais la propriété exclusive de l’Etat et toute implantation ou activité humaine y est proscrite. En plus du cadre juridique, l’Etat ivoirien a mis en place un cadre institutionnel renforcé qui décentralise certaines fonctions de l’administration au profit de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) par décret n°2002-359 du 24 juillet 2002 et de la Fondation pour les Parcs et Réserves (FPRCI) pour la recherche de financement pérenne.

En ce qui concerne la Guinée, le statut de 1944 reste la base juridique de la protection. Il est important que cette protection soit transcrite dans la loi de la Guinée à travers un processus de légalisation. L’administration de la réserve est assurée par un établissement public à caractère administratif et scientifique (dénommé Centre de gestion de l’environnement des Monts Nimba-Simandou (CEGENS) sous la tutelle du Ministère de l’environnement, des eaux et forêts et du développement durable. La partie guinéenne a été érigée en réserve de biosphère en 1980.

Le massif est menacé par les pressions accrues à proximité des limites du site, exercées par les populations riveraines du fait de la croissance démographique. Si les forêts naturelles que portent encore les flancs du Nimba ont été peu endommagées, la faune par contre a été l’objet d’un braconnage très intense. 

Le besoin en terres pour l'agriculture et l'élevage renforce la pratique traditionnelle du défrichement par le feu. Ces feux anthropiques passent régulièrement dans l'espace protégé, ce qui constitue un défi de gestion important. La participation de la population riveraine aux mesures de conservation est indispensable pour remédier à ces problèmes.

La surveillance du bien doit être assurée pour dissuader les pratiques qui portent atteinte à son intégrité. Aussi, les capacités des autorités de gestion doivent-elles être renforcées tant au niveau technique qu’à celui des ressources humaines et des moyens financiers.

L’Ambassade de côte d'ivoire au Mexique.
Démarches d’entrée en Côte d’Ivoire
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